et si j'n'en voulais pas, moi
d'cette vie au sens figurée
et si je voulais de paradis
que les paradis perdus
où coule la lumière lunatique et les rêves
qui se couchent dans le lit de l'âme...
et si celle que le monde me propose
je la vomissais dans les ombres du temps
qui l'emportera dans un pays où les
anges sont morts avant même d'avoir été pensé
et si la lumière était juste là, immatérielle
flamboyante, toute proche, mais
qu'une poignée d'hommes veulent rejeter
et si la vie du "paraitre" ne m'intéressait pas
seule "être" naviguant dans mes propres
profondeurs de saltimbanque
où se balancent mes vérités
pour exister vraiment …
et si sur le vide…
vous avez bati vos règles, vos lois, vos préjugés,
vos tabous pour combler la transparence
d’inexistence, le néant d’une vie sans air
ça me fait peur
ça me fait fuir
tout ce néant de rien
ces hommes enivrés de pouvoir
ont-ils si peu de bonheur
qu’il masquent leurs incertitudes
par la haine, l’indifférence,
et l’inutile.
Et si je refusais de ployer sous le poids
De l’absurde…et si je refusais d’employer
mon encre de liberté à vos contraintes
plus de fichier, plus d’archive,
là où j’irais après on me demandera pas
de présenter un passeport...
j’veux déchirer les papiers
trop bien rangés
j’veux bruler les « juges »
sur le bucher
qu’ils jugent d’abord leur conscience
dans la dernière bulle de pacotille
qui a fait leur théâtre
ma vie est un jeu d’acteur
vibrante de mille feux
nappée de mes convictions
qui ne sont pas les leurs
et j’m’en fout….j’veux de l’avenir à tire d’elle
j’veux le temps qui respire
jusqu’au bout de mon souffle
j' veux sentir ces couleurs
aujourd'hui dans ma liberté
j'veux juste aimer
j'veux juste respirer
j’veux vivre sans les chaines
de cette prison modèle
que les hommes appellent
la raison d’être
j’veux qu’elle s’embrase, qu’elle s’enflamme
qu’elle allume les feux follets
qu’elle brille dans un ciel
où les dieux n’existent plus
qu’elle me brule les yeux
qu’elle casse ma voix
qu’elle me brise l’âme
qu’elle ensanglante mon cœur
qu’elle s’éteigne d’avoir trop vécue
plus de raison, seule, la déraison,
la dérision….peindre mes veines
qui se videront doucement
de leur folie bleue….
J’veux m’envoler de trop d’ivresse
Emportée par trop d’amour
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mercredi 22 octobre 2008
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